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Comparaison de photos

Comparaison Frais-marais entre deux guerres et actuel

Les élèves de la CLIS de Mr VANDERMOLEN de l’école de la solitude, avec l’aide de Mr FINEZ, ont retrouvé d’anciennes photographies de frais marais et ses allentours. Ils ont voulu voir si  le quartier avait beaucoup changé depuis tout ce temps. 

Voici le résulat en image avec les commentaires des élèves: Cliquez sur les photos pour agrandir !

Le chateau. Par Loan et Julien
FM 1
FM 2
Le château est devenu une ferme. La grille est plus large pour les voitures. Il y a de la publicité. Loan et Julien
L'église. Par Eva et Gabin
FM 3
FM 5
L’ église a été détruite pendant la guerre puis reconstruite (le clocher).Le clocher n’est pas identique à l’ancien. Eva et Gabin
La rue de l'église. Par Bastien et Florian
FM 6
FM 7
La rue de l’église n’est plus en pavés. Nous avons vu des nouveaux magasins. Il y a des maisons en plus. Bastien et Florian
La brasserie Lespagnol. Par Eva et James
FM 11
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La brasserie Lespagnol n’ a presque pas changé. Nous avons vu les anciennes inscription. Eva et James
L'école des Tilleuls. Par Michaël et Maxence
FM 13
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L’école des Tilleuls n’a pas beaucoup changé (les volets ont été enlevés). Les élèves portaient des blouses sombres et nous des vêtements avec des couleurs. Mickaël et Maxence

Pour les photos de l’école de la Solitude, les bâtiments n’ont pas changé !

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Saynètes « époque contemporaine »

Saynètes « Voyage dans le temps »

Depuis trois ans, les écoles du réseau organisent un spectacle musical lors de la semaine culturelle. Les chansons sont introduites par une petite saynète filmée. Cette année, le thème est, vous l’aurez compris, le voyage dans le temps.

Chaque classe s’est rendue à ARKEOS et, grâce à la passerelle magique, les élèves ont été transportés dans différentes époques historiques.

Ici, la classe de CM1-CM2 de monsieur GLINA (TILLEULS SOLITUDE) a voyagé au temps de Jules Ferry.

Les élèves de la classe de M. GLINA ont tourné leur film dans la classe d’autrefois de l’école des Tilleuls.

« L’ECOLE DE JULES FERRY EN 1882 »

 

voici quelques commentaires de certains d’entre eux sur le tournage avec Mme Thorez:

Commentaire de Nawèle

Moi, je n’ai fait que lire et écrire pendant la scène. J’ai trouvé ça très difficile parce que je ne devais pas regarder la caméra. J’ai aimé ce projet. Nawèle

Commentaire de Tanguy
J’étais une élève d’autrefois. J’ai fait semblant d’écrire à la plume. J’ai appris comment vivaient les élèves autrefois. J’ai aimé ce projet parce que je me suis senti comme un élève d’autrefois. Tanguy
Commentaire de Noémie
J’étais une élève de 2015. J’ai discuté avec les 2 autres filles de 2015. j’ai trouvé difficile de ne pas regarder la caméra. J’ai appris à travailler en équipe. Ca m’a beaucoup plu. Noémie
Commentaire de Mathéo
Mon rôle était celui d’un élève de 1882, un bon élève. J’ai appris à bien jouer dans un film. J’ai aimé parce que c’était super. Mathéo
Commentaire de Katarina
J’ai fait le voyage dans le temps. Rien n’était dur. J’ai appris qu’il fallait rentrer dans la peau d’ personnage. Katarina
Commentaire de Yannis
J’étais un élève du 19ème siècle. Je répondais aux questions sur l’école dans l’ancien temps. J’ai trouvé difficile de bien articuler et de ne pas être timide. J’ai appris que ce n’était pas comme maintenant. J’ai aimé ce projet. Yannis
Commentaire de Killian
J’étais un élève d’autrefois. J’ai lu et j’écrivais dans un cahier à la plume. j’ai appris ce que faisaient les élèves de mon âge autrefois en classe. Killian
Commentaire de Dylan
J’étais le maitre. Je devais punir un élève et lui mettre le bonnet d’âne. J’ai appris qu’il fallait apprendre son texte. Finalement c’est Matéo qui m’a remplacé. Dylan
Commentaire de Ashley
Mon rôle : je faisais partie des voyageuses dans le temps. Je devais poser des questions et les élèves de 1882 nous ont répondu. J’ai trouvé mes répliques faciles. J’ai trouvé difficile de tourner car à la fin de mes répliques je ne devais pas regarder la caméra. C’est bizarre car il n’y avait aucune autre fille à part les 3 voyageuses dans le temps. Ashley
Commentaire de Adam
Je jouais le rôle d’un bon élève, j’étais assis et je parlais , c’était difficile car j’avais de longues paroles à dire. Il fallait bien les apprendre. J’ai aimé ce projet car j’adore les scénettes ! Adam
Commentaire de Jawwad
Moi, j’étais un élève de 1882, un élève méchant .j’ai trouvé facile de faire les bons gestes . J’ai appris comment était la classe et le matériel autrefois. Jawwad

Ici, les classes de CP-CE1 de madame PINQUET et de CE2-CM1-CM2 de madame DUBRAY (TILLEULS SOLITUDE) ont voyagé en 1914, année de la déclaration de la première guerre mondiale.

Ici, la classe de CP de madame COURCO (TILLEULS SOLITUDE) a voyagé au temps des grands-parents.

Projet « 1ère guerre mondiale » /5

Centre technique communautaire de Dorignies

Les élèves des classes de Mme Pinquet et Mme Dubray s’exprimment sur leur sortie:

Nous sommes allés au centre technique communautaire à Dorignies où des archéologues travaillent sur les objets retrouvés lors de fouilles préventives.

Mme Thomas nous a présenté différents objets de plus de 100 ans, datant de la 1ère guerre mondiale, ils enregistrent chaque objet retrouvé et les gardent à Dorignies.

Nous avons essayé de deviner ce qu’ils étaient et à quoi ils pouvaient servir.

Il y avait des objets utilisés par des soldats anglais retrouvés à Arras, seule ville occupée par les Anglais en 14 18.

coteanglaisàARRAS

A Oisy le Verger, ce sont des objets de soldats allemands qui ont été retrouvés 

A Lauwin Planque un archéologue nous a expliqué qu’il avait retrouvé une cache d’homme à l’arrière du front. Elle avait été creusée par les allemands.

troudhommeallemand

Nous avons vu ainsi des objets du quotidien, des accessoires militaires, des objets pour se distraire aussi : un harmonica.

 

Nous avons appris que dans notre région occupée pendant les deux guerres , on peut retrouver encore des anciens obus .

Voici d’autres photos de la visitez: cliquez pour agrandir !

 

 

 

Projet « 1ère guerre mondiale » / 4

Tournage du film « Gueules cassées »

affichefinalegueulescassées

Le synopsis

Le jour de la mobilisation générale le 2 aout 1914 dans le Hameau de Frais Marais, plusieurs hommes vont devoir rejoindre leur régiment. Ils vont quitter leur épouse, leur mère, leurs enfants pour défendre la Patrie. Leurs familles attendront de leurs nouvelles avec impatience…

Le scénario

Les CP CE1 de la classe de Mme Pinquet ont écrit le scénario avec Mme Thorez , animatrice REP à partir de l’album « Lulu et la Grande Guerre » de F. Grégoire.

Le tournage

Tous les élèves de l’école des Tilleuls ont participé au tournage dans le quartier à différents endroits : le parvis de l’église, chez l’épicier, au café, àl’extérieur de l’école, la classe d’autrefois des Tilleuls

Les scènes sur le front ont été tournées lors de la sortie au Fort de Seclin.

acteur1
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Commentaire de Noah
Je jouais le rôle du facteur et je devais apporter les lettres des soldats du front.Noah
Commentaire de Noémie
Je jouais le rôle de celle qui tenait le café. J’ai appris que c’était terrible et très dangereux.Noémie
Commentaire de Luna
J’ai tourné une scène à l’épicerie et je me suis disputée avec les épiciers car ils n’avaient plus de farine. j’ai appris que les pendant la 1ère guerre mondiale les femmes ne pouvaient pas faire la guerre et qu’elles devaient faire le travail des hommes.Luna
Commentaire d'Olivia
Mon rôle dans le film est celui d’une mère qui marie une de ses filles le jour de la mobilisation générale. Olivia
Commentaire de Léandro
dans le film, je suis père de deux enfants et maire de la ville de Douai. Au café je me suis battu parce que mon fils n’allait pas au front. J’ai appris à quel point cette guerre était atroce.Léandro

Projet « 1ère guerre mondiale » /3

Concours des petits artistes

Les élèves de CE2 CM1 CM2 de Mme Dubray participent également, avec l’aide de Mme Verbrugghe, au concours des petits artistes de la mémoire et fabriquent un carnet de poilu sur Pierre Herbaux, un ancien combattant originaire du quartier « Frais-marais », noté sur le monument aux morts.

Voici le travail admirable sous forme de carnet de poilu:

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Ci-dessous les quelques recherches qui ont permis d’en savoir plus sur Joseph Herbaux:

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Expositon « 1ère guerre mondiale »

Expositon « 1ère guerre mondiale » au collège GAYANT

A l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale, le 21 septembre, Mme Bonne, professeur de français au collège GAYANT, a organisé une exposition au CDI bas. Tous les documents-supports ont été fournis par Christian VENDEROTTE, le chef cuisinier du collège. Un grand nombre de personnes sont venues la visiter, y compris les élèves du collège et ceux des écoles primaires du réseau.

Voici l’invitation envoyée:

invitepoilu

Tous les visiteurs ont pu répondre au questionnaire suivant:

Voici en partie, le contenu de l’exposition. Ci-dessous, de magnifiques et émouvantes  lettres de famille de poilus envoyées à leur proche sur le front de guerre. Beaucoup d’entres elles ont été envoyées par une dénommée Jeanne à un certain Louis. Comme il est parfois difficile de lire le contenu, une réécriture a été effectuée à côté de chaque carte.

Mon petit chéri31 mai 191724 septembre 191724 septembre 191622 janvier 191622 novembre 191622 janvier 191620 octobre 191619 septembre 191719 février 191617-octobre-191717-juin-191615-octobre-191715-décembre-19169-janvier-19165-mai-19175-juin-19171er-juilletMon-petit-Louis-adoré

Ensuite, des élèves de 3ème se sont mis dans la peau de « Louis », pour répondre aux différentes lettres de sa bien aimée « Jeanne », lettres que l’on peut retrouver précédemment.

Réponse d' AdamRéponse de Alexis et LucasRéponse de AngéliqueRéponse de DonovanRéponse d' Emilie et AlanahRéponse de Emma et ManonRéponse de Jimmy et de FabienRéponse de NoémieRéponse de Romain et JasonRéponse par Siham et NawalRéponse par Valentin et Candice

Le 29/09/1916

Ma petite chérie,

Je suis heureux que vous ayez reçu toutes mes lettres et mes cartes.

Je suis en route pour aller me reposer. Je suis parti de cet enfer. Le trajet est long mais notre repos sera bien mérité. Je vous enverrai une lettre pour vous prévenir de mon arrivée.

Je suis en parfait état de santé et espère que vous vous portez bien. J’attends de vos nouvelles.

Avec le plaisir de vous lire,

Votre amant,

Louis

Le 30/01/16

Ma chère petite Jeanne,

Je me dépêche de vous répondre avant de partir au combat. Votre lettre me réconforte à chaque fois que je la lis. Je ne cesse jamais de penser à vous. Je suis content d’avoir un soutien tel que le vôtre.

Je suis d’accord avec vous lorsque vous dites que je vis un cauchemar à longueur de journée. Je pense que je deviens sourd. J’ai peur de ne plus pouvoir entendre votre jolie voix. J’ai le bruit d’obus et de balles qui est assourdissant.

Et vous, comment vous portez-vous? J’espère que vous allez bien.

Plein de gros bisous, ma petite poupée d’amour.

LOUIS

Le 5 juillet

Ma chère aimée,

Je viens de recevoir votre lettre qui m’a fait grand plaisir également. J’ai reçu votre petit journal qui m’a également plu. Pendant que je lisais ce petit journal, je ne me suis pas du tout ennuyé.

Le pays où je suis n’est pas vraiment le pays rêvé. J’espère que vous ne m’ennuyez pas trop, que votre santé est bonne, et que votre frère et votre mère vont bien également.

Je ferai tout mon possible pour avoir une permission pour venir vous voir. Cela me ferait vraiment plaisir !

Je termine, ma chérie, en vous envoyant mes plus tendres baisers et en espérant vous envoyer bientôt de bonnes nouvelles.

Votre petit ami qui vous aime et ne vous oubliera jamais.

Louis

Le 27/10/16

Mon petit cœur,

Je suis content que vous ayez reçu ma lettre. Moi aussi, je suis heureux de lire vos lettres, avec vos tendres mots qui me réchauffent le cœur.

J’espère aussi que la guerre va bientôt se terminer. Oui, je suis près de vous et, moi aussi, je vous sens près de moi quand je lis vos lettres. Pour moi aussi, le plus beau jour de ma vie sera celui où je serai à vos côtés et pour la vie. Alors, personne ne viendra troubler notre bonheur et nous pourrons en profiter à fond car, une vie, on n’en a qu’une et je veux la passer auprès de vous !

Recevez mes tendres baisers. Je vous embrasse fort. Vous embrasserez votre frère et votre mère de ma part et j’espère qu’ils vont bien.

Votre petit Loup

Verdun, le 25-2-16

Ma bien aimée Jeanne,

Votre lettre aussi me fait très plaisir. Pour ma permission du mois de mars, ils sont d’accord pour me la léguer. Cela sera un grand bonheur de me retrouver à vos côtés, après tout ce temps qui nous a séparés.

Sinon, ma santé est très bonne.

Pour ce qui est de mon départ, je m’en vais dans la Somme. Mon amour, mes sœurs et mes parents vous souhaitent bien le bonjour également ainsi qu’à votre mère et à votre frère. J’espère qu’ils vont bien.

Je dois arrêter d’écrire. J’attends patiemment votre réponse.

Ne croyez pas qu’un jour mon cœur puisse vous oublier, il peut cesser de battre mais pas de vous aimer.

Je vous aime, ma chérie. A bientôt. Recevez mes baisers remplis d’amour.

Votre Louis

8-5-17

Ma chère et tendre chérie,

Ce fut un plaisir de vous envoyer ces lettres, pleines d’amour et d’affection, qui vous apportent un si grand bonheur. Je vous écris sur mes genoux ces quelques mots qui me tiennent beaucoup à cœur. Je me trouve dans une tranchée, au beau milieu de nulle part, à attendre désespérément la fin de cette guerre pour enfin pouvoir vous retrouver.
Je ne peux vous dire exactement.

Je vous promets de revenir au plus vite ma tendre chérie

Je vous embrasse avec des baisers pleins d’amour et vous serre fort dans mes bras.

Paris le 22/11/16

Ma chère femme,

Je suis super heureux que vous m’ayez répondu a ma lettre, j’espère que nos enfants vont biens, qu’il grandissent, je vous promets de rentrée très vite de cet guerre.Vous me manquez énormément, j’ai peur de vous perdre a cause de cet longue distance distance qu’il y a entre nous, c’est insupportable. Le bruit des obus me rendent sourd, les tirs de mitraillettes qui passe juste au dessus de mon casque. Recevez, ma petite chérie, de biens doux baisers et je vous promet de rentrée très vite.

A vous pour la vie.

076\17

Ma bien-aimée,

J’ai reçu votre lettre ce matin et je m’empresse de vous répondre. Je pense, moi aussi, ma chérie, beaucoup à vous et regrette le moment où j’étais dans vos bras.

La situation est de pire en pire dans cet enfer : mes camarades et moi craignons le jour où nous serons étendus dans ce cimetière. La moitié de mes camarades a succombé aux attaques ennemies.

La nourriture est pourrie mais je me réconforte en repensant à l’odeur de vos petit plats, que vous me cuisiniez avec amour et tendresse, ma chérie.

Recevez, ma chère petite Jeanne, mon amour et mes baisers les plus tendres.

 Louis.

Le 13/01/1916

Ma chère Jeanne,

Cela me fait plaisir que vous aimez bien ce que je vous écris. Moi aussi, j’ai beaucoup pensé à vous ces derniers jours.

Moi, j’ai passé mes jours de fêtes sur le front. Oui, j’aimerais bien être avec vous l’année prochaine, et que cette guerre prenne fin, pour que je puisse revoir ma petite chérie. Mon pied va mieux : les médecins prennent bien soin de moi.

Je suis heureux de savoir que vous allez bien, ma chère aimée. Passez le bonjour à votre mère et à votre frère de ma part et dites-leur que je pense fort à eux. Ne vous inquiétez pas, ma bien aimée, cette guerre prendra bientôt fin. On pourra se retrouver très bientôt, je l’espère.

Recevez, Jeanne, mes plus tendres baisers.

Votre Louis adoré

Paris le 01/06/1917

ma chère petite,

je suis désoler de ne pas pouvoir écrire plus tôt, ici a la guerre ne me laisse pas beaucoup de répits donc je ne peux pas t’envoyer plus tôt, oui ma chère de moment avec vous mais cela ne pas possible avant la fin de la guerre j’espère que vos parents vont bien et votre frère comment va-t-il ? Nous serons vraiment heureux je m’imagine déjà avec vous dans une petite maison de campagne je me vois prés de vous , ne perdez pas courage pour moi car moi je l’ai perdu depuis le début de la guerre , mais je ne veux pas que vous soyez des …

13/12/16

Ma chère et tendre Jeanne,

En ce moment même, je me trouve dans une tranchée. La bataille est plus calme, ce qui me permet d’avoir du temps pour vous écrire, ma chérie.

J’espère que cette guerre sera bientôt terminée, car le temps est long loin de vous. Nous nous reverrons et ce moment sera encore meilleur que la dernière fois, je vous le promets, ma chère.

Vous savoir bien me redonne le sourire.

Les temps sont durs, nous venons encore de perdre un de nos amis. Je fais tout pour rester en vie, dans l’espoir de vous revoir bientôt. Je garde mon courage, en pensant à vous.

Je vous envoie tous mes baisers,

Votre très cher soldat,

Louis.

Dans le même esprit, d’autres élèves de 3ème se sont projetés en tant que poilu pour écrire également une lettre destinée à leur famille dans le but d’expliquer ce qu’ils vivent et ressentent dans les tranchées.

La lettre d'ALANAH
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Le 10 décembre 1914

 Maman,

      Si tu savais, la guerre est tellement dure. On est tous dans des tranchées. Il y en a qui combattent, certains font le guet, certains, comme moi, écrivent à leurs proches et d’autres qui essaient de se reposer. Mais c’est impossible de dormir à cause de tous ces bruits d’obus, de mitrailleuses, de canons… On en devient sourd. C’est insupportable !

On est en plein hiver. Il fait froid. On a tous froid. On n’a rien pour se couvrir : on doit prendre les vêtements des soldats morts mais ils ont une odeur effroyable ! On n’a pas beaucoup de nourriture ni de boissons mais on est obligés de faire avec ce qu’on a.

C’est un vrai carnage ! Le paysage ? Il n’y en a plus. Il est détruit. Les arbres ont été arrachés par les obus et toutes ces armes… On voit des cadavres partout. On se croirait dans un grand cimetière ! On est assis dans la boue. C’est la galère pour marcher. On essaie tous de garder espoir mais c’est dur ! On est tous des Poilus : on a tous de la barbe. On n’a pas de toilettes ni de salle de bain. Rien de tout cela.

C’est dur aussi de se cacher pour ne pas se faire tirer dessus. On est obligé de se mettre dans des tranchées pour se protéger des obus, des tirs de mitrailleuses et de tout le reste.

On est tous en train de mourir de faim.

Il y a des cadavres noirâtres, décomposés pas loin de nous. A quelques pas de moi, il y a nos ennemis. C’est tellement dur de subir tout cela !

Si seulement je pouvais venir te voir juste un instant pour me rassurer et pour te rassurer aussi. Ce serait tellement mieux de venir te voir que de voir ce paysage détruit. C’est un paysage vide, couvert de boue et de cadavres.

J’espère te revoir bientôt, maman. Embrasse ma femme Françoise et mon fils Harry. Je vous aime plus que tout. Je ne vous oublierai jamais.

 Albert, ton fils.

La lettre d'AMEDEE
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Hiver 1914, 7h40

Mon cher fils,

    Je suis dans les tranchées avec d’autres soldats. Je t’écris cette lettre pour te faire part de ma situation en ce moment.

Paul fait le guet. Nous sommes à cent mètres de la première ligne allemande. Il fait très froid. Mes mains sont gelées, comme mes pieds. Nos corps sont recouverts de boue. Nous mangeons à notre faim.

Des soldats meurent à côté de nous. Il y a beaucoup de bruit. Des obus sont tirés de partout. Les arbres prennent feu. Ils se font détruire un par un. Il y a des explosions partout. Les cadavres des soldats gèlent dans le froid. Certains se font décapiter ou démembrer lors des attaques d’obus. De plus en plus de soldats disparaissent chaque jour.

Tous ces gens qui sont morts ! Je leur ai parlé. La veille de leur mort, on buvait des coups ensemble… Nous faisions la fête chaque jour car, chaque jour est une victoire ! Nous avions la chance d’être encore là, y compris moi !

J’ai froid. J’ai peur. Oui, j’ai peur de la mort. Il fait tellement froid que j’ai peur de rester congeler.

Des balles sont tirées dans les deux camps. On entend des cris, des sifflements et les ordres du chef. C’est une guerre terrible !

Prends soin de Pauline. Dis-lui que je l’aime et qu’elle ne doit pas s’inquiéter pour moi.                         

Ton Papa, Paul

La lettre de LUCAS
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20 décembre 1914

Ma chère sœur,

    J’espère que tout va bien à la maison, que maman ne se fait pas trop de souci et que toute la famille va bien.

    Moi, c’est tout le contraire. Je suis dans une tranchée boueuse. Je suis sous une couverture pendant que René fait le guet pour voir s’il n’y a pas des Allemands en approche.

Je suis entouré par un paysage mort : il y a beaucoup d’arbres arrachés à cause des coups d’obus. Je deviens sourd à cause de tout ce bruit. On ne peut pas faire un pas sans que les mitrailleuses allemandes commencent à tirer des rafales. J’en ai mal au crâne ! EN plus, je ne peux pas dormir tranquille en pensant aux Allemands qui viendraient si personne ne surveille la tranchée.

Et niveau nourriture…Les repas arrivent froids ou sont immangeables mais il faut faire avec : soit on mange, on combat et on meurt ; soit on meurt de faim. Dans tous les cas, on meurt…

Les conditions sont difficiles et en plus, il n’y a presque pas de latrines.

On me dit à chaque fois que la guerre sera bientôt finie mais je perds espoir. De plus, ce sera mon premier Noël sans vous : je le passerai dans le froid et sous une nuit pleine de fumée. Une chose me rassure : que vous allez bien !

J’embrasse tout la famille

Lucas

La lettre de NOEMIE
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Février 1914

Ma chère épouse,

    Je ne sais comment te dire combien la tristesse augmente à mesure que les secondes passent. Je suis loin de toi. Le froid nous ronge, mes compagnons de guerre et moi, enfin ceux qui n’ont pas péri lors des attaques ennemies.

Le paysage n’est pas encourageant : les arbres sont détruits, brûlés et menacent de nous écraser.

Je suis dans une tranchée, l’endroit qui ressemble le plus à l’enfer. La boue, froide, nous gèle les pieds. Nous mangeons dans de la vaisselle rouillée de la nourriture moisie et buvons de l’eau remplie de terre.

Quand je dors (Je n’appellerai pas ça dormir car nous sommes à moitié endormis et à moitié éveillés), un soldat guette malgré lui. Il regarde aux alentours. Ce qui est très dur : le brouillard, la pluie et la neige qui ne font qu’embrouiller l’esprit. Une simple feuille morte et on croit voir un soldat allemand. Tout le monde se réveille pour finalement se rendormir.

Je t’apporte des nouvelles de notre ami Pierre : il a malheureusement succombé aux tirs de mitrailleuses. J’ai l’impression que tout s’effondre autour de moi !

Hier, nous étions partis vers le nord en petit groupe, à huit. Il ne reste plus que moi et quatre autres soldats. Je n’arrive plus à dormir. Voir toutes ces cervelles éclatées en se disant que ça pourrait être la nôtre…

L’odeur de la mort nous prend à la gorge… cette odeur de décomposition et de charnier… Tout le monde porte un foulard ou un linge sur le nez pour l’odeur mais aussi pour se protéger du froid.

J’attends le jour où je pourrai sentir ton parfum qui me manque tant.

J’espère que les petits et toi allez bien.

Avec tout mon amour,

Louis

La lettre de ROMAIN
visualisez le contenu

01/12/1914

                   Chère Maman,

Je n’ai pas osé écrire à quelqu’un d’autre parce que personne, sûrement, ne voudrait me croire. Peut-être que même toi, tu trouveras ça difficile à croire mais il faut que je le dise à quelqu’un.

Pour commencer, j’ai été blessé à l’épaule mais je vais bien. Tu comprends ? Je vais bien. Je serai debout dans un mois. En plus, j’ai suivi ton conseil : je prie tous les jours. Tous les jours, je récite la prière de Saint Mathieu.

Et toi, tu vas bien ? Je pense souvent à toi et ta maladie. Je regrette de ne pas être à tes côtés. J’ai peur que ça n’aille pas. Tu me manques.

Il n’empêche que les tranchées sont remplies de morts. Il fait froid et on n’arrive pas à se reposer. Il y a aussi plein de boue. Les obus éclatent sans cesse et le bruit des armes me font très mal aux oreilles.

Voilà, j’espère que je reviendrai. Je t’aime.

Au revoir Maman.

Romain

On se souviendra également du repas dont le menu a été élaboré par Mme BONNE et Christian VENDEROTTE. Le voici:menu1418

Projet « première guerre mondiale » /2

Commémoration de l’armistice

Toujours dans le cadre du projet « 1ère guerre mondiale » aux Tilleuls, les élèves des classes de Mme Pinquet et Mme Dubray avec des classes de cycle 3 de l’école de la Solitude sont venus chanter la Marseillaise le 11 Novembre, lors de la commémoration de l’Armistice.

Voici les photos de cette occasion:

11nov
defilé11nov
défileenfants
dessin3
portedrapeaux

Projet « première guerre mondiale » /1

Les monuments aux morts

Pour commencer le projet de l’année sur la 1ère guerre mondiale, les élèves des classes de Mme Pinquet et Mme Dubray se sont rendus au Monument aux Morts de Frais Marais en début d’année scolaire. Ils ont pu observer, décrire, dessiner ce monument situé rue Marguerite de Flandres en face du Collège Gayant.

Voici quelques photos de cette sortie:

3monument
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5monument
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11traceecrite
deplacementmonumentmorts
dessin1

Viste libre au musée

Visite libre au musée ARKEOS

Les élèves des classes de Mme Pinquet (cp ce1) ont accompagné les élèves de cycle 3 de Mme Dubray.

En petits groupes ils ont fait une visite libre des collections permanentes d’Arkeos. Ils avaient à dessiner et trouver des informations sur un objet pour une période donnée.

De retour en classe les ce2 cm1 cm2 , à partir de leurs recherches ont mis en commun les objets observés.

Ensuite ils ont décoré les lettres d’Arkeos selon la période sur laquelle ils ont travaillé. Les voici !

Temps modernes
Cliquez pour agrandir !ABC03

Epoque contemporaine
Cliquez pour agrandir !ABC04

Moyen-âge
Cliquez pour agrandir !ABC01

Antiquité
Cliquez pour agrandir !ABC02

 

moyen age2
antiquité2
contemporaines2
laprehistoire
Les temps modernes2

 

Les photos de M. JACQUART

Travaux autour des photos de M. JACQUART, photographe.

M. JACQUART est photographe. Il a rencontré les CE1 et CE2 de l’école de la solitude et a présenté les photographies prises lors de la construction du musée ARKEOS. Voici les réactions des élèves:

Merci j ai aimé les photos des travaux d’arkéos

Théo

Mercredi 11 avril on était avec la classe de CE1 de M me Kehli dans la B.C.D. de l’école. Avec Mr Jacquart nous avons vu comment a été construit Arkéos.C’est un photographe. Ma photo favorite est la dernière photo avec le drapeau bleu blanc rouge.

Benjamin ce2

D’abord M Jacquart nous a fait réfléchir sans dire ce que c’était , Puis on a trouvé. Pour finir il nous a fait voir d’autres photos d’Arkeos.

Justine

Mr Jacquart nous a montré 40 photos.

Matthéo

La construction d’Arkeos a duré18 mois

Quentin

Cher Monsieur jacquart.

Merci ,j’ai aimé la photo avec l’entrée d’Arkeos quand il a été fini.

Lizea

Cher monsieur Jacquart

Merci d’être venu nous voir. J ai aimé la photo que vous avez prise de la grue.

Erwan et Alexis

Monsieur Jacquart Merci ! J ai aimé voir la construction du musée. Ma photo préférée c’est la photographie avec de la mousse rose sur le mur.

Zyia, Olivia et Samantha

Voici quelques photos de l’intervention de M. JACQUART:

 

Ensuite, nous avons demandé aux élèves de verbaliser leur ressenti et leurs impressions lorsqu’ils portent le regard sur les photos. Les voici:

Photographies André Jacquart

Jeu de grueJeu de boisJeu d'homme à ombreJeu de murJeu orangéJeu de verticalitéJeu de métalJeu de porteJeu de tâchesJeu de zigzagJeu de lignesJeu de flammesJeu d'altitudeJeu de peintureJeu de grisJeu de blancJeu de planchesJeu de chaisesJeu de dessinsJeu de musée
COMPO 001 LR  AJ

Je vois Arkéos en construction avec une grue jaune.

J’entends le bruit de l’eau qui passe dans les tuyaux et plein de bruits de construction.

J’imagine que le tuyau rouge traverse Arkéos.

Je ressens la difficulté pour les travailleurs de construire le musée.

NASSIM – ANDREA S.

 
COMPO 004B LR  AJ

Je vois du givre brillant sur les bouts de bois.

J’entends lebruit de la tronçonneuse.

J’imagine que c’est l’hiver.

Je ressens le froid.

ALYA – TONY

 
COMPO 006 LR  AJ

Je vois une ombre et un homme.

J’entends des pas dans l’escalier.

J’imagine que l’ombre monte les escaliers.

Je ressens la chaleur du soleil.

AMELE – MAËVA

 

 
COMPO 024 LR  AJ

Je vois le ciel bleu, l’eau grise et les murs en béton.

J’entends les oiseaux chanter.

J’imagine que la grue a transporté les murs en béton.

Je ressens le bruit des oiseaux.

DORIA – OCEANE – AURELIEN

 
COMPO 026 LR  AJ

Je vois un carré orange, un monsieur avec un gilet orange et un tuyau orange.

J’entends des bruits de marteau.

J’imagine un labyrinthe.

Je ressens le danger.

ENZO – ANDREA C.

 
COMPO 030 LR  AJ

Je vois des barres verticales de différentes couleurs.

J’entends des grincements.

J’imagine que c’est une prison.

Je ressens que je suis coincé.

JUSTINE – ERWAN

 
COMPO 031 LR  AJ

Je vois un plan, une croix, des barres métalliques.

J’entends un bruit métallique.

J’imagine qu’ils utilisent le plan pour construire le bâtiment.

Je ressens que la croix cache un trésor.

KILLIAN – ABDELNOUR – MATTEO

 
COMPO 033 LR  AJ

Je vois un gilet de sécurité abandonné, une porte ouverte sur un arbre fleuri, des vieilles bottes abandonnées et pleines de poussière.

J’entends la porte s’ouvrir.

J’imagine qu’on est au printemps et que les ouvriers sont en pause.

Je ressens la poussière du sol, ça donne envie d’éternuer.

STECY – MATYAS – NAÏMA

 
COMPO 040B LR  AJ

Je vois des petits morceaux de rose, des planches, des grandes ombres sur le mur gris.

J’entends un bruit qui racle.

J’imagine que c’est de la glace à la fraise dans un bowling.

Je ressens que le monsieur travaille dur.

BENJAMIN – QUENTIN

 
COMPO 044 LR  AJ

Je vois une nacelle et a un niveau dans la main et des poutres en zigzag.

J’entends des bruits d’outils.

J’imagine qu’on a le vertige.

Je ressens que c’est un grand immeuble qui peut aller jusqu’au ciel.

MATTHEW – YZHAÏA

 
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COMPO 051 LR  AJ

Je vois des escaliers, des échaffaudages, des barres métalliques.

J’entends des coups de marteau, des bruits de ferraille.

J’imagine qu’il y a trop de bruits

Je ressens de la peur, l’échaffaudage peut tomber.

LOUNA – ERWAN

 
COMPO 059 LR  AJ

Je vois des ouvriers qui tiennent des flammes.

J’entends le feu qui crépite.

Je ressens de la chaleur.

J’imagine que le toit prend feu.

AMINE – WILLIAM

 
COMPO 051 LR  AJ

Je vois des personnes petites et des petites voitures par la fenêtre.

J’entends le silence.

J’imagine rentrer dans Arkéos.

Je ressens du vertige.

LORENZO – THEO

 
COMPO 070C LR  AJ

Je vois une poutre rouge, des pinceaux, un pot de peinture.

J’entends le rouleau qui glisse sur le plafond.

J’imagine une tête d’éléphant.

Je ressens que les hommes ont mal au dos.

OLIVIA – DONOVAN

 
COMPO 072 LR  AJ

Je vois beaucoup de gris.

J’entends le grincement de la règle en fer, les « sploutch » quand le monsieur marche.

J’imagine que ce doit être difficile.

Je ressens beaucoup de courage à vous.

INES – KELIAN

 
COMPO 082B LR  AJ

Je vois une ombre derrière la vitre du bâtiment, un monsieur en train de couper du bois, une fenêtre avec des petits carreaux.

J’entends un bruit de scie sauteuse sur le bois.

J’imagine qu’il y a beaucoup de bruit.

Je ressens de la fierté et du respect pour le travail qu’ils ont fait.

ALEXIS – CAMILLE

 
COMPO 091 LR  AJ

Je vois un monsieur qui fixe des planches par terre avec des fils blancs.

J’entends le bruit de la perceuse.

Je ressens que les planches bougent.

J’imagine que le chemin de planche traverse une rivière.

ILHAME – ZYIA

 
COMPO 092 LR  AJ

Je vois des sièges, des escaliers.

J’entends des pas.

Je ressens la chaleur.

J’imagine qu’il y a un cinéma.

LORENZO – THEO

 
COMPO 101b LR  AJ

Je vois des dessins sur les fenêtres : un chien, un taureau.

On entend des outils, un chien qui aboie, un taureau en colère.

On imagine l’ombre d’un homme.

On ressent qu’ils ont fait du beau travail .

LUCAS – LIZEA

 
COMPO 103 LR  AJ

Je vois que le musée Arkéos est fini.

J’entends le vent.

Je ressens que c’était dur de faire ce musée.

J’imagine que c’est beau à l’intérieur.

INES – KELIAN